APOTHICAIREIRE DE L'HÖTEL DIEU
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Au rez-de-chaussée de l’Hôtel-Dieu, construit sur les plans de Soufflot à partir de 1761, l’apothicairerie, ou salon de vente, a conservé son décor de boiseries du 18e siècle et la richesse de ses collections de pots à pharmacie : albarelli, chevrettes et autres piluliers issus d’une production céramique locale.
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EGLISE SAINT PIERRE
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Au XIXe siècle, la ville de Mâcon songe à édifier une nouvelle église. C’est ainsi que, d’après les plans de l’architecte Berthier, élève de Viollet de Duc, l’église Saint-Pierre vit le jour dans les années 1860 dans le quartier de l’Hôtel de Ville. L’édifice de style roman présente une façade à trois étages. Trois portails à plein cintre surhaussé (caractéristique du monument, que l’on trouve dans toutes les arcades, baies et ouvertures) aux tympans ornés de bas-reliefs en pierre, donnent accès à l’intérieur. Dominé par deux clochers d’une rare élégance, coiffés d’une flèche en pierre, l’ensemble est remarquable.
A voir à l’intérieur : Trois oeuvres sont classées « Monuments Historiques ». Bas relief d’autel en marbre blanc de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette, sculpté par Perrache, un artiste lyonnais de la fin du XVIIIe siècle. Marbre funéraire d’époque Renaissance du tombeau de la famille Beauderon de Senecé. |
MAISON DE BOIS
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Construite entre 1490 et 1510, la Maison de Bois est sans doute la plus ancienne maison de Mâcon, et très certainement la plus célèbre. Sa façade entièrement construite en bois est décorée d’une multitude de statuettes d’inspiration souvent grivoise. Personnages à masques d’hommes et de singes plus ou moins grimaçants, ils sont debout, assis, ailés, nus ou parfois vêtus seulement d’une écharpe ou d’un bonnet. Certains, de leurs bras étendus, tiennent alternativement la tête et la queue d’un animal fantastique au réel.
La Maison de Bois fut comparée, par les frères Goncourt à un gigantesque bahut de bois que les Mâconnais ne devaient regarder qu’en échappade, en raison des sculptures truculentes qui ornent ses murs. |
Lieu de Mémoire collective qui rassemble historiquement et chronologiquement l'ensemble des conflits et actions humanitaires de 1870 à nos jours. La guerre de 1870, le Souvenir Français, la Grande Guerre 14/18, la guerre 39/45, les conflits d'Indochine et d'Afrique du Nord ainsi que les missions extérieures y sont présentés. La présentation proposée, riche en documents et objets, est pédagogique et équitable. Ce lieu de conservation accueille depuis 2005 les Journées Défense et Citoyenneté (J.D.C.), anciennement J.A.P.D.
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Cet ancien couvent d’Ursulines a été construit vers 1675 afin que les religieuses puissent éduquer des jeunes filles de la noblesse et de la bourgeoisie. Après la Révolution, il est successivement utilisé comme maison d’arrêt en 1793 (le père de Lamartine y sera incarcéré), caserne militaire (1796-1929), et « Maison du peuple », avant d’accueillir en 1968 le Musée des Ursulines. Le département d’archéologie présente les fouilles de notre cité, de la Préhistoire aux périodes gallo-romaine et médiévale. Le 1er étage évoque la vie mâconnaise, le travail de la vigne, les activités liées à la Saône et les artistes locaux. Enfin, les salles du 2e étage présentent un panorama des cinq derniers siècles de création artistique.
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Spécialités culinaires locales : Parmi les spécialités mâconnaises, on peut citer l'andouillette mâconnaise avec sa sauce au vin rouge ou blanc, les œufs en meurette ou les grattons.
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