Avant d'être une colonie pénale notoire, les Îles du Salut offraient aux colons français une évasion bienvenue des jungles fiévreuses du continent guyanais. Situés à dix milles au large de la côte et balayés par des courants océaniques dangereux, ces trois petites îles constituaient un endroit isolé parfait pour incarcérer les criminels sans danger ni frais, puisque la mer infestée de requins et les jungles sans pistes à terre excluaient toute possibilité d'évasion.
Les trois îles, communément connues sous le nom d’Île du Diable, ont servi de prison de 1852 à 1953.